Atelier du 09 novembre 2024
Dans l’atelier d’artiste à Paris
Nous fûmes 9 !
Nous fîmes de belles découvertes, les textes les un.es des autres, œuvres poétiques, cinématographiques, installations contemporaines, podcasts de Pirouésie – on vous partage nos découvertes !
1ère consigne, on cherche des mots et de l’inspiration
Tentatives d’émerveillement, inspiration venue du poème Mattino d’Ungaretti « M’illumino immenso », Matin / je m’illumine d’immensité, Philippe Jaccottet traduira par « Je m’éblouis d’infini » cité par Michèle Finck le en recevant le prix Apollinaire 2024 pour son recueil La voix du large publié aux Editions Arfuyen.
James Turrell, Aftershock, est de retour à Paris et provoque un choc esthétique ! Article à lire en ligne dans le Magazine Numéro.
De « immenso » à « silencio » : inspiration venue aussi du film Mullholland drive, film de David Lynch et de 2001, dont la bande son est à écouter et réécouter à l’infini, avant d’entrer au « Silencio » (attention, à ce moment du film, la femme brune est déguisée en blonde ! le mieux est que vous voyiez le film !).
2ème consigne à partir du livre Je parle nuage, de Claire Audhuy et Sophie Bataille, Rodéo d’âme. Regardez comme c’est beau.
On « parle nuage », consigne un peu difficile certs, mais quels beaux textes ensuite !
A partir des mots trouvés dans la première consigne, inventer à son tour une expression « je parle + mot de 3 lettres », le placer au cœur du texte, le début du texte étant l’avancée, la montée vers « je parle + 3 syllabes, la suite du texte, la poursuite du cheminement. Insérer des rimes internes avec le mot de 3 syllabes choisi.
3ème consigne
Un logorallye à partir du texte Iceberg publié dans Inventer sa vie de Jean-Louis Etienne, éditions points aventure.
Des poèmes de résurrection, atelier de Benoît Richter, à écouter dans le podcast publié sur Radio Bulot bien sûr, la radio du festival Pirouésie (chaque été dans le Cotentin).
4ème consigne, une rencontre entre l’ours du sculpteur Pompon et un éléphant en bois d’ébène arrivé d’Addis-Abeba.
Et puis, des « choses qui », traditionnelle clôture de nos ateliers ! Ce furent des « Choses qui permettent la rencontre » inspirées des Notes de chevet de Sei Shonagon, rendue célèbre en France grâce à Georges Perec. Les Notes de chevet (枕草子, Makura no sōshi?) est une œuvre majeure de la littérature japonaise du XIe siècle, attribuée à Sei Shōnagon, dame de compagnie de l'impératrice consort Teishi (定子) durant les années 990 et au début du XIe siècle de l'époque de Heian. Le livre est achevé en 1002. (source Wikipédia).
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